Compagnie

Meninas

La nuit de la cucaracha

Texte de Roberto Lana

L’histoire
Durée : 1h15
Tout public à partir de 10 ans

Comédie révolutionnaire en musique

Comédie révolutionnaire en chansons pour deux comédiennes, un piano et 48 balles…de ping pong. La folle nuit de la Cucaracha commence avec la rencontre improbable de la bourgeoise Delphine, qui a la tête dans le four, et de Dolores, employée de Gaz de France qui arrive à point. Au cours de cette nuit inoubliable elles vont affronter ensemble les piranhas et les serpents venimeux, les embouteillages du G8, sauter du haut des Chutes d’Iguassu, boire (trop) du Ron de Cuba, découvrir la véritable utilité des balles de ping pong, danser le tango, croiser Barack Obama…et surtout elles vont chanter les plus belles chansons révolutionnaires d’Amérique du Sud… Hasta Siempre, El pueblo unido, Gracias a la vida, No pasaran, Dos gardenias para ti… Au petit matin on les retrouve un peu sonnées, devenues grandes amies et artistes révolutionnaires!

Voir la bande annonce: http://www.caspevi.com/la-nuit-de-la-cucaracha/

Note d’intention

« La beauté n’est pas fâchée avec la révolution » Che Guevara

Dans ma jeunesse en Finlande j’avais adoré les chansons révolutionnaires sud-américaines et espagnoles chantées à la radio par ma compatriote Arja Saijonmaa. Je les apprenais par cœur et je vibrais en unisson avec leur message de fraternité et d’espoir, teinté de douleur. J’en connais encore aujourd’hui un certain nombre.

Les hasards de la vie font que je me trouve aujourd’hui à mettre en scène une histoire de révolution et d’amitié, une pièce de théâtre musical, une comédie enlevée et pleine de surprises sur deux jeunes femmes, Delphine et Dolores, venant de pays, de milieux différents, mais qui se découvrent un goût et une admiration communes pour ces mêmes mélodies révolutionnaires !

Comme tant de jeunes dans le monde d’alors, Delphine avait certainement fixé sur le mur de sa chambre de jeune fille la fameuse photo de Che Guevara. Dolores, elle, avait côtoyé de près les « mordus » fidèles à ces mêmes idées auprès des révolutionnaires sandinistes de son pays natal. Lutter, lutter toujours contre toutes les injustices, pensent-elles profondément : « Soyons réalistes, exigeons l’impossible », disait le « Che ».

Mais ici nous sommes dans une comédie pleine de fantaisie ! La révolution est joyeuse, elle surprend à intervenir dans la vie de tous les jours, elle porte nos deux personnages à se lancer dans des actions pas toujours bien réfléchies, voilà que nous sommes en France d’aujourd’hui où une réunion de G8 se prépare…

Et comme il se doit dans une bonne comédie, ces mélodies qu’elles ont en commune mémoire leur tracent aussi le chemin de la fraternité, ou ici de la sonorité, qui sauve de la solitude et du désespoir.

Il s’agit évidemment de monter cette histoire à la fois avec une tendresse pour ces deux personnages en quête d’idéal et un respect lucide mais réel pour les grandes figures historiques dont elles s’inspirent, maladroitement ou justement.

L’histoire de Dolores et de Delphine me donne une grande envie de couleur et de rythme, d’une joyeuse plongée dans l’univers de ces chansons entraînantes et émouvantes. J’ai la chance de travailler avec deux comédiennes – chanteuses belles et talentueuses ; entonnons dès lors, « ensemble et en avant » : « El pueblo unido jamás será vencido ».

Marja-Leena Junker, metteure en scène

Générique
coproducteurs Théâtre du Centaure (Luxembourg),
La Divine Compagnie (Marseille)

 

Mise en scène

Marja-Leena Junker

Assistant à la mise en scène

Jean Yves Dretzolis

Avec

Anne Cadilhac et Dilia Gavarrete-Lhardit

Texte

Roberto Lana

Création Lumières

Véronique Claudel

Photos du spectacle

Boshua

Photos comédiennes

Caroline Garcia

 

en images