Compagnie

Meninas

Profession Mère

Texte de Griselda Gambaro

L'histoire
Durée : 1h20
Tout public, à partir de 10 ans

Mathilde attend sa fille, Leticia, qu’elle n’a pas revue depuis l’âge de 2 ans. Soucieuse de réussir ces retrouvailles, Mathilde s’appuie sur la présence réconfortante de sa compagne, Eugenia. Dès l’arrivée de Leticia, les trois femmes se rendent compte que les liens du sang ne suffiront pas à recréer le lien maternel, qu’il faudra s’exposer, se justifier, pour tenter d’éviter l’explosion irréversible de colère, de reproche et de rancune. Seule la douceur naïve d’Eugenia, son « instinct maternel » resté sans fruit, parviendra à rendre possible un début de réconciliation.

Profession Mère remet en cause l’instinct maternel, l’image idéalisée de cet amour naturel que parents et enfants devraient éprouver les uns pour les autres. Il interroge aussi la possibilité de renouer les liens brisés et de pardonner.

L'auteur

Griselda Gambaro est née en Argentine en 1928. Elle est aujourd’hui considérée comme une figure de proue du théâtre argentin. Auteur aussi de romans et de nouvelles, elle a été récompensée par plusieurs prix dont le prestigieux Prix de la Academia Argentina de Letras. Elle a écrit une trentaine de pièces de théâtre toutes crées et publiées dans son pays. Parmi ses principales oeuvres traduites en France figurent La malasangre, El Campo, El desatino, Penas sin Importancia. Sa pièce Profession Mère a connu un très grand succès auprès du public de son pays.

note d'intention

La pièce est courte. Elle finit au moment où une demande d’amour est enfin formulée.

Avec les comédiennes, nous cherchons à mettre en évidence les caractères contrastés des personnages : sévères, sentimentales, légères, criardes, graves… Mélange de couleurs qui donne à ce théâtre d’Amérique du Sud son sens si profondément humain.

Sur la scène, deux chaises… une bouilloire qui bout par intermittence et marque le temps des départs… Et puis, un peu de rumba ou encore un boléro.

Les mots de Gambaro nous parviennent de façon immédiate, touchant aux endroits insoupçonnés de l’expérience et de la mémoire.

Générique
Mise en scène

Dilia Gavarrete-Lhardit

Avec

Dilia Gavarrete-Lhardit, Isalinde Giovangigli, Marie Provence

Scénographie

Francesca Giuliano

Lumière

Damien Thille

Crédit Photos

Caroline Garci

en images